FR / EN

Saul





Collection jeune créateur
Prêt-à-porter féminin, printemps-été

Vêtements symboliques façonnés à la main, à partir de tissus récupérés et de perles naturelles.
Chaque pièce, unique et artisanale, est inspirée de mon voyage sur le continent sud-asiatique à la croisée des cultures : entre ateliers textiles, transmission de gestes ancestraux et silences partagés.
C’est un artisanat lent, intime, fait de matières qui racontent un vécu, un souffle, une attention. Une couture du monde et de l’âme.
Au cœur d’une poésie florale, chaque création porte la trace de ces instants. La composition visuelle est la graine de mon herbier : un carnet sensible où je recueille la mémoire autrement.
Un journal de souvenirs, en résonance avec un esthétisme végétal et le profond respect de la nature.


« Vœu de liberté »
Comme les larmes dans mes rêves, il est bientôt demain. 
J’ai vu que le monde était à l’intérieur quand tes yeux se sont mis à briller.
Pourquoi Dieu a mis tous ces rêves dans nos cœurs ? 

J’ai quitté les mains vides en regardant les démons de mon corps.
Je devais leur échanger une partie de moi pour ma liberté,
Je leur ai donné mes chaînes et ma peine.


Première silhouette




« Carillons réservés, le bruit d’une illusion »
Aux pieds de la rivière, je peux t’entendre chuchoter.
Les murmures du son glissent jusqu’aux creux de mes tympans,
Ils n’osent pas grandir moins lentement,
Je suis prête à écouter les secrets du vent.

 
Deuxième silhouette




« Nous sommes tous nés de la forêt »
Je m’endors dans le cœur d’un arbre,
Je respire dans la chair de son écorce,
Je butine la sève de sa peau.
J’inhale les larmes de ses bourgeons,
J’embrasse les cadavres de ses rameaux,
J’hiberne dans le corps de son âme.



Troisième silhouette

« Nostalgie d’un souvenir oublié »
Je suis un orphelin dissimulé dans les nuages des montagnes.
Je t’entends, toi qui m’épelles les lettres de ton nom,
Hurler ton souvenir dans un monde sans fin.
Au rythme de la rivière, ton regard me recueille dans un cocon.
Le nom de sa rue se traduit par « vent frais ».


Quatrième silhouette


« Kuba »La route apparaît sous les pas du marcheur.
Lorsque vous atteignez le bord de l’univers,
Une nouvelle porte s’ouvre.
Quand il n’y a pas de chemin et que la situation semble désespérée,
Que l’obscurité pèse sur vos pensées, alors la lumière naît.


Cinquième silhouette